Dans un article de l’avenir daté du 3 décembre 2019, Zoubida Jellab, échevin des Espaces Verts à la Ville de Bruxelles (Écolo), présente le «Plan Canopée» et la fonction de BOOMMEESTER.

Deux extraits de l’article :

" ...La Ville de Bruxelles veut verdir. Elle va donc planter de nouveaux arbres d’ici 2030. Tous azimuts. Les citoyens seront encouragés à verdir leur rue. Des espèces plus rares devraient être introduites et le patrimoine arboré monitoré. Un «boommeester» sera nommé."..."

"...Insolite, un «boommeester» sera désigné, à l’image du bouwmeester pour l’architecture, qui deviendra «la Madame ou Monsieur arbres de la Ville»..."

lien vers l’article de L’Avenir

En juin 2018, le Centre du Paysage ASBL créait le site BOOMMEESTER.be et donc l’idée d’une fonction de  BOOMMEESTER https://boommeester.be/et-pourquoi-pas-un-boommeester-a-cote-du-bouwmeester/ 

En mars 2019, présentation du concept de BOOMMEESTER aux états généraux de la Ville de Charleroi

Le 5 décembre 2019, lors d’une conférence pour la faculté d’architecture au BOTA, nous terminions notre présentation avec cette question :  » Liège sera-t-elle la première ville de Belgique à créer le métier de BOOMMEESTER ?  »

Visiblement ce sera Bruxelles !

La question est lancée à quelques ministres wallons* :  » N’est-il pas urgent de protéger notre patrimoine arboré, qu’il soit privé ou public ? « 

*(Monsieur Elio DI RUPO, Monsieur Willy BORSUS, Monsieur Henry, Madame DE BUE, Madame TELLIER)

D’où vient cette idée originale de BOOMMEESTER ?

Pour la petite histoire, les Carolos ont vu arriver il y a quelques années un BOUWMEESTER à Charleroi ; celui-ci y a d’ailleurs fait un travail remarquable depuis son arrivée. Le titre était amusant dans une contrée où la langue de Brueghel n’est pas courante. Avec l’ASBL Centre du Paysage, nous avons alors eu l’idée de créer le « BOOMMEESTER », qui était avant tout un clin d’œil afin de critiquer ouvertement les actions néfastes causées au patrimoine arboré par une méconnaissance des arbres. En effet, il n’y a pas d’accès à la profession dans les métiers des espaces verts. Notre but est d’être constructif et surtout, au-delà de la dénonciation de certains massacres arboricoles, d’offrir des solutions.

Le BOOMMEESTER est donc un terme néerlandophone de Charleroi !