Il y a environ 6 ans, l’Echevin Alain EYENGA lançait à Charleroi le projet « Une place, un arbre » qui fut réalisé grâce au système In House proposé par IGRETEC.

L’idée originelle de Monsieur EYENGA était d’améliorer le cadre de vie des Carolos en offrant de petits espaces verts dans les différents quartiers de Charleroi. Le défi quant à lui était plus complexe :

1- planter correctement afin que l’arbre ne devienne pas une nuisance à long terme pour les riverains et qu’il puisse se développer naturellement sans nécessiter d’opérations onéreuses de tailles drastiques et destructives inutiles trop souvent observées sur le patrimoine arboré communal de Charleroi,

2- planter l’arbre en dehors des impétrants situés dans le sol, des câbles électriques,

3- planter l’arbre dans un volume de terre suffisant et au besoin le surélever afin que les véhicules ne viennent pas l’abîmer,

4- planter différentes variétés pour colorer Charleroi en choisissant au besoin des essences fastigiées afin de ne pas assombrir l’intérieur des habitations des riverains,

5- ne pas gaspiller l’argent public afin de planter le plus d’arbres possibles,

6- améliorer le cadre de vie local de ses citoyens en créant des lieux agréables.

Les plantations ont été réalisées à l’époque en envisageant que ces arbres puissent rester dans le cas d’aménagement des places.

En page 13 du Charleroi Magazine de septembre / octobre 2018, l’information: NOUVEAU VISAGE POUR LA PLACE MATTEOTTI à Jumet.

vision du Bouwmeester de Charleroi : il faut revoir Charleroi mais absolument avec l’esprit du développement durable

L’article précise une dépense de 1.604.000 euros avec la plantation de 56 arbres dont 30 pour un verger. Cet article présente également une projection idyllique à 15 ans.

Alors voici quelques questions :

  • Le projet a-t-il été envisagé dans ses différentes phases – à 15 ans – 50 ans – 100 ans afin d’éviter les dépenses qui pourraient être anticipées aujourd’hui?
  • Un plan de gestion et un cahier des charges d’entretien ont-ils été prévus afin d’éviter de voir , comme dans de nombreux endroits, des arbres décapités, car devenus trop grands ?
  • L’évolution des arbres qui seront plantés a-t-elle été réfléchie (taille finale) sachant qu’ils vivront au minimum plus d’un siècle?
  • Qui entretiendra les fruitiers du verger ?
  • La ville possède-t-elle encore du personnel qualifié pour des tailles spécifiques car la gestion des vergers a évolué ?
  • Qui ramassera les compotes de fruits ?
  • Est-ce que les trois arbres plantés il y a 6 ans lors du projet d’Alain Eyenga disparaitront ?