L’arbre est peu réactif aux changements climatiques rapides que nous subissons. En quelques années, les canicules estivales et les périodes de sécheresse (manque hydrique) parviennent à affecter nos arbres. En forêt, en fonction de la situation, nous constatons sur quelques mois le dépérissement de hêtres de 150 ans (durée de vie d’un hêtre 300 ans), et même les chênes indigènes affichent un triste bilan (durée de vie d’un chêne 500 ans et plus).
Le contexte urbain est plus difficile pour l’arbre avec un lot de diverses contraintes variant d’un arbre à l’autre (sols hyper-bétonnés, des fosses de plantation trop petites, des températures plus élevées …).
L’apport en eau est l’élément indispensable sur lequel vous pouvez agir de manière simple.
L’eau de pluie est une eau propre qui, dès qu’elle entre en contact avec vos toitures, partira directement à l’égout avec les eaux sales ou via le trop plein d’une citerne de rétention.
La solution proposée est simple : dévier vos descentes d’eau ou le trop plein de vos citernes vers votre jardin afin que cette eau retourne à la nature. Il existe des drains de dispersion ou des aménagements paysagers basés sur un cheminement visible de l’eau.
En mettant en place ce système :
– vous renvoyez des eaux propres vers nos nappes phréatiques,
– vous ne saturez pas les stations d’épuration,
– vous limitez les inondations en réduisant les volumes d’eau collectée qui passeront dans les égouts, stations d’épuration et finiront dans les ruisseaux,
– vous favoriserez la biodiversité si vous optez pour un écoulement à ciel ouvert comme un simple fossé agrémenté de plantes.
Agissez donc sur les volumes d’eau propre perdus et offrez-les à la nature.