Le chêne sessile que vous plantez est génétiquement programmé pour vivre entre 500 à 1000 ans.

Le petit if qui constitue vos haies en port libre peut atteindre 1500 ans.

Un robinier faux acacia a une espérance de vie de 400 ans.

 

Pour résumer, hormis les essences pionnières, la majorité des essences utilisées dans nos parcs peuvent atteindre aisément 200 ans sans le moindre souci et sans intervention humaine.

Au regard de ces chiffres, l’arbre urbain doit être considéré comme un PATRIMOINE VIVANT.

90 ANS… c’est la durée de vie moyenne de l’arbre urbain dans nos rues et nos boulevards. Celui-ci sera entretenu par des professionnels méconnaissant la biologie de l’arbre et utilisant encore des techniques de taille archaïques portant préjudice aux arbres car il n’y a pas d’accès à la profession dans les métiers des espaces verts.

Tout comme la médecine a évolué très rapidement pour le bien de l’homme, les techniques de taille évoluent grâce à une meilleure connaissance scientifique de l’arbre. La taille raisonnée (ou taille douce) permet de tailler en respectant la biologie de l’arbre et les conséquences sont interpellantes.

L’arbre urbain suivi en taille raisonnée est toujours vivant après 120 ans et avec un coût moindre.

 

Comparaison chiffrée : Durée de vie Coût financier
Taille drastique : ravalement, étêtage, rapprochement… 90 ANS ABATTU 2250 euros

(soit le double si vous reportez à âge égal pour un arbre mort)

 

Taille raisonnée (ou douce) 120 ANS TOUJOURS VIVANT 1440 euros

Source des données : analyse de l’impact physiologique et économique de l’élagage des arbres d’alignement en port libre par André Toussaint(1), Vincent Kervyn de Meerendre(2), Bernard Delcroix(2), Jean-Pierre Baudoin(1)

(1) Unité de Phytotechnie tropicale e td’Horticulture. Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (2) Arboresco asbl.

http://www.pressesagro.be/base/text/v6n2/99.pdf

Une autre caractéristique de l’arbre urbain est son appropriation par les riverains car il constituera rapidement leur cadre de vie.

Dès lors, l’arbre urbain doit être considéré comme un PATRIMOINE VIVANT COMMUN A TOUS que vous vous devrez de préserver.

Source de Monsieur André TOUSSAINT

Pour réussir vos projets, c’est très simple :le bon arbre à la bonne place !

Bath, UK